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L’expérience Watch Museum

Un monde d’émotions

Impossible à oublier

The Watch Museum Experience

Histoires

Battaglia di San Romano / Paolo Uccello

L’histoire de Marc

Ce que j’aime le plus dans la peinture ce sont les mille et unes possibilités qui apparaissent une fois que vous arrêtez d’envisager la toile comme un tout, et que vous décidez d’isoler ses différentes parties. C’est ce qui m’attire le plus dans le projet Watch Museum, cette possibilité de se concentrer sur un détail unique.

J’ai toujours été fasciné par les arts visuels, mais ce qui m’attire le plus dans cet univers c’est la complexité qui l’accompagne. Quand je découvre une peinture pour la première fois, je m’attarde toujours sur chacun de ses détails, de cette façon je découvre le processus de sa création, et la capacité de l’artiste à reproduire sans erreur les proportions du corps humain, le volume d’un château, de retranscrire à travers la peinture la texture d’une robe de velours. Quand j’ai découvert La Bataille de San Romano peinte par Paolo Uccello, aux Offices, j’ai immédiatement été captivé par les couleurs vives qui s’unissaient les unes aux autres sur la toile. Mais en me rapprochant, j’ai réalisé que derrière ces couleurs se trouvait une complexité technique que je n’avais pas devinée. Une complexité qui prenait notamment place dans les perspectives, illustrées par l’enchevêtrement d’épées et de lances, tenues par les hommes à terre et les cavaliers. Cette complexité m’a interpellé, et je suis rapidement devenu fasciné par cette peinture d’Uccello. Au-delà du travail esthétique, ou du traitement des couleurs, c’est son approche mathématique de la bataille qui m’a marqué. Les lignes droites traversent la toile et créent une toile d’araignée au dessin complexe, s’appuyant sur des faits mathématiques et scientifiques. Cette composition, une fois découpée pièce par pièce, change totalement d’aspect. Cette oeuvre d’art figurative se transforme en peinture abstraite, des détails dont seul vous connaissez l’histoire. C’est dans cette toile d’araignée que je choisirais le détail de ma Watch Museum, dans cet enchevêtrement d’hommes, de chevaux, de lances. J’admire cette confusion, à quel point il en devient impossible de reconnaitre la toile originale quand on isole un de ses détails. Une peinture nouvelle, abstraite, apparaît alors, et je place toute ma confiance dans le travail du peintre miniaturiste. Le travail artisanal du peintre rend possible de capter les couleurs, les nuances, la vivacité du travail d’Uccello, comme aucune reproduction mécanique ne pourrait le faire, rapprochant encore plus la Watch Museum d’une oeuvre d’art. J’aime comme le projet Watch Museum permet de rendre une pièce unique et personnelle au point qu’elle en est incompréhensible pour un autre. Il vous devient alors possible de faire vôtre une célèbre oeuvre d’art, à la fois par sa reproduction et sa signification. J’adorerais voir ce détail mathématique, énigmatique, tourner autour de ce cadran, et de savoir que moi seul serait en mesure de le comprendre, de connaitre son origine. La montre Watch Museum est le rêve de tout amateur d’art, et j’ai hâte de voir la mienne passer du rêve à la réalité.

Primavera / Botticelli

L’historie d’Anne-Sophie

Pour moi, ce qui me plait le plus dans cette montre, c’est sa promesse d’être un objet des plus personnels. Vous pouvez choisir un détail qui a de la valeur pour vous, mais la dédicace qu’il est possible de cacher dans le cadran rend à mes yeux cette montre des plus uniques. Un cadeau des plus personnels et des plus précieux.

Quand j’ai découvert le projet Watch Museum un souvenir m’est immédiatement revenu à l’esprit. C’était il y a presque dix ans déjà. Mon mari était en déplacement pour le travail, et comme je le fais parfois, je l’ai accompagné. Cette réunion nous a emmenée à Florence, et je me rappelle très clairement mon impatience, à quel point je me réjouissais d’aller visiter les Offices. Nous nous sommes rendus à l’hôtel, et nous avons commencé à organiser notre journée chacun de son côté. J’avais l’habitude qu’il ne m’accompagne pas dans mes escapades culturelles. Il prend rarement le temps, c’est un de ses plus grans défauts, et une vraie tragédie pour un amoureux des arts comme lui qui parcourt le monde. J’étais sur le point de quitter la chambre quand le téléphone a sonné. C’était son assistante, elle l’informait que ses collègues ne pourraient pas arriver avant le lendemain. Après avoir raccroché, il s’est assis à son bureau et a commencé à travailler. J’ai du mettre au moins dix minutes avant de réussir à le convaincre de m’accompagner aux Offices, mais j’ai fini par réussir. Nous avons flâné à travers Florence, tentant de contenir tant bien que mal notre impatience jusqu’aux Offices. Pour la première fois en des dizaines de voyages, il avait l’opportunité de prendre son temps et d’enfin rencontrer ces merveilleuses oeuvres d’art. Nous nous sommes baladés dans le musée, bouches bées devant tant de beauté, et enfin nous sommes arrivés devant le Printemps de Botticelli. J’ai observé mon mari dévorer cette toile du regard, s’attarder sur chaque détail, et puis en discutant nous avons découvert notre fascination réciproque pour les trois grâces. Nous n’arrivions pas à détacher nos regards de ces visages, et sommes restés devant la toile jusqu’à la fermeture du musée, mettant fin à notre conversation silencieuse avec la toile du maître.

Je peux déjà m’imaginer sa Watch Museum. Sur le cadran se trouverait bien évidemment le visage des trois grâces, un détail dont il ne pourra pas détacher son regard. Le travail du peintre miniaturiste jouera alors un rôle crucial. Artisan de l’exceptionnel, il sera celui qui pourra rendre la représentation miniature vivante, lui donner tout son relief et nous faire retourner à chaque coup d’oeil vers ce souvenir. Il est celui qui donne vie à notre mémoire. Je me souviens de mon époux sur le chemin du retour vers l’hôtel, me demandant pourquoi parfois, dans une oeuvre d’art, un visage, a regard, vous hypnotise et s’imprime à jamais dans votre esprit. Je n’avais pas de réponse pour lui, mais je le comprenais. Cette montre serait un cadeau des plus précieux, les traces d’un souvenir merveilleux, une peinture qui encore aujourd’hui tient une place des plus importantes dans nos mémoires. Cachée dans les cheveux dorés d’une des grâces, je sais déjà quelle serait ma dédicace : 180. Les minutes que nous avons passé aux Offices ce jour-là. Un cadeau unique et personnel des plus spécial.

Nuit étoilée / Vincent Van Gogh

L’histoire de Philippe

J’ai toujours été fasciné par l’horlogerie et ses complexités. Cette montre imaginée par Vincent Calabrese me fascine par son concept unique, la complexité de son mécanisme. Si sur le cadran n’apparait aucun détail mécanique, le dos de la montre nous dévoile toute sa complexité.

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours porté une montre. J’ai reçu ma première montre de la part de mes parents quand j’ai appris à lire l’heure, et au fil des années, je me suis habitué à sa présence, n’abandonnant jamais les créations horlogères au profit des nouvelles technologies si invasives. Pour célébrer mes diplômes, mes anniversaires, j’ai toujours demandé à recevoir une montre. Au début, je ne connaissais rien à cet univers, n’ayant aucune notion d’horlogerie, connaissant à peine les grands noms du milieu. Mais au bout d’un certain temps j’ai commencé à m’interroger sur ces mécanismes complexes. La première montre que je me suis offert, c’était en 1989, m’a attiré par son design, mais cet aspect a rapidement été supplanté par la complexité de son mécanisme, une innovation. C’était une véritable oeuvre d’art, la Golden Bridge de Corum. Son mouvement, à la fois simple et sophistiqué, m’a immédiatement attiré, et j’ai découvert que le brevet avait été déposé par un horloger indépendant, Vincent Calabrese. Depuis, je n’ai cessé d’admirer son travail.

Avec les années ma collection s’est agrandie, tout comme ma connaissance de l’horlogerie. Je suis constamment à la recherche de nouveaux designs, toujours plus innovants, suivant avec attention les travaux d’horlogers indépendants, tel que Vincent Calabrese, qui repoussent sans arrêt plus loin les limites de ce monde tout en créant des pièces à l’esthétisme inégalé. Je viens de découvrir le projet Watch Museum, et ce qui m’attire le plus dans cette nouvelle création c’est la complexité de son mécanisme. Je suis fasciné par la nouvelle version du système à heures vagabondes pensé par Vincent Calabrese, laissant le cadran libre de toute aiguille tandis qu’il tourne sur lui-même en 60 minutes.

En temps que collectionneur de montres passionné, cette innovation me fascine, et je peux facilement imaginer qu’elle deviendra une de mes pièces les plus chéries. Bien sûr il me faudra choisir un détail pour orner le cadran. Je n’ai jamais été un amateur d’art figuratif, qui compose la totalité de la collection de Watch Museum. Néanmoins, en m’amusant à jouer avec le configurateur j’ai réalisé a quel point une toile figurative pouvait devenir abstraite une fois un détail isolé du reste. J’ai choisi la Nuit Etoilée de Vincent van Gogh. J’aime ses jaunes vibrants qui s’opposent à la nuit sombre, mais ce qui me plait par-dessus tout c’est qu’une fois le détail choisi isolé personne ne peut se douter qu’il s’agit d’un des plus grands chefs-d’oeuvre. Ma Watch Museum idéale serait ainsi une énigme pour tout le monde, sauf pour moi. La personnalisation atteint ici un tout autre niveau, et la main du peintre miniaturiste ne rendra cette reproduction que plus unique. Les étoiles de Van Gogh retrouveront leur relief, et le ciel sa texture sous la main sûre et exacte du peintre qui rendra cette montre encore plus spéciale. En réalité, la Watch Museum est une oeuvre d’art qui parvient à unir deux mondes : d’un côté, un détail issu d’une toile emblématique de l’Histoire de l’Art, de l’autre un des mécanismes horloger des plus complexe jamais inventé. Cette création est unique de mille et une manière. L’objet le plus personnel que l’on puisse posséder, un rêve de collectionneur qui deviendra bientôt réalité.