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De la toile au cadran

Quand l’oeuvre se fait vôtre

Vous accompagnant à chaque instant

THE UFFIZI, BERCEAU DE LA RENAISSANCE

Institution emblématique née au coeur d’une époque qui allait changer le monde des arts, la Galerie des Offices ne cesse de fasciner et nous raconte encore aujourd’hui son histoire qui semble traverser le temps sans être altérée. Vincent Calabrese s’associe au musée dans le cadre de son projet Watch Museum. Une union qui marie avec grâce Histoire et innovation.

C’est un pan de l’histoire de notre monde que constitue la Galerie des Offices de Florence. Lieu emblématique par excellence de l’époque de la Renaissance, mais aussi symbole des Médicis et chef d’oeuvre de l’iconique Giorgio Vasari, les Offices, un demi-millénaire après leur apparition, continuent de fasciner et d’attirer les foules. Les plus grands maîtres italiens s’intercalent sur les murs du palais et font de cet ancien lieu de décisions politiques un berceau des arts qui fera de Florence une capitale artistique au rayonnement encore plus important.

Non loin d’un demi millénaire après la naissance du musée, la Galerie des Offices continue de tenir une place de choix dans le monde culturel contemporain. Ecrin de beauté à l’architecture témoignant d’une époque de faste et de progrès dans le monde des arts, les Offices renferment parmi les oeuvres les plus connues et emblématiques de l’art italien. La Bataille de San Romano peinte par Paolo Uccello, la Vierge d’Ognissanti exécutée par l’emblématique Giotto, ou encore L’Annonciation de Léonard de Vinci, se côtoient sur les murs centenaires de ce berceau de la Renaissance renfermant une des plus belles parts de l’Histoire de l’Art. La collaboration qui unie aujourd'hui le musée à l’horloger Vincent Calabrese vous permet alors d’avoir chaque jour à vos côtés un peu de ce monde de rêves, un détails d’une oeuvre emblématique des Offices, un morceau d’Histoire qui se marie avec élégance à la modernité des inventions de Monsieur Calabrese.

LE MUSÉE D’ORSAY, ENTRE PRESTIGE ET MODERNITÉ

C’est une institution qu’il devient inutile de présenter. Le Musée d’Orsay, malgré son jeune âge, seulement une trentaine d’années s’étant écoulées depuis son ouverture, a su conquérir son public et constituer une collection des plus impressionnantes. Le musée parisien s’associe aujourd’hui à Vincent Calabrese et participe avec joie et honneur au projet Watch Museum.

C’est un musée qui part d’une idée folle. Celle de transformer une ancienne gare en un espace d’exposition sans pareil. L’architecture riche et ornementée de l’ancienne gare, aux plafonds décorés et à l’horloge dorée trônant fièrement en son centre rendait cette transformation plus aisée. Le peintre et illustrateur Edouard Detaille déclarait en 1900 que « la gare est superbe et à l’air d’un Palais des Beaux-Arts ». L’artiste n’aurait pas pu mieux deviner l’avenir de ce bâtiment exceptionnel construit par l’architecte Victor Laloux à l’occasion de l’Exposition Universelle de 1900. 86 ans plus tard, après neuf années de travaux, la gare changeait de peau et devenait le Musée d’Orsay. La nouvelle institution se voit alors consacrée aux plus grands maîtres de 1848 à 1914 qui se réunissent dans ce lieu synonyme de voyage et de départ, un lieu où le visiteur est invité à errer sans destination.

L’histoire récente d’Orsay n’enlève rien à son prestige ni à sa beauté. Institution majeure dans le domaine des Beaux-Arts, Orsay s’associe alors pour le projet Watch Museum à Vincent Calabrese, rendant possible ce rêve d’union entre horlogerie et peinture. Une collaboration qui nous rappelle la prophétie d’Edouard Detaille qui aurait certainement rêvé de se balader avec un petit détail des merveilles d’Orsay au poignet.

LE MUSÉE DU PRADO, UNE COLLECTION ROYALE

Niché au coeur de la capitale espagnole, le Musée du Prado impressionne par sa collection d’oeuvres rassemblant la production d’artistes aussi emblématiques que Goya, Jérôme Bosch, ou encore le Caravage. Selon le souhait de la reine Marie-Isabelle de Portugal, cet édifice devient dès 1819 un musée dédié aux Beaux-Arts. Enrichi par les différents membres de la royauté, le musée rassemble à l’heure actuelle une collection de peintures italiennes, espagnoles et flamandes des plus importantes au monde.

THE MUSEUM OF MODERN ART, L’ART EUROPÉEN AU-DELÀ DES OCÉANS

Fondé en 1929 à New York, ce musée rassemble en grande partie des oeuvres d’artistes européens produites dès 1880. Véritable parcours visuel qui nous mène à travers les principaux jalons de l’Histoire de l’Art européen, le MoMA possède aujourd’hui une des collections d’art moderne les plus importantes au monde. Au-delà de la peinture et de la sculpture, le design industriel, ou encore la photographie, viennent ponctuer sa chronologie pour une plongée dans l’évolution artistique du vieux continent. Parmi les chefs-d’oeuvres de sa collection, nous retrouvons une certaine Nuit Etoilée…

LE MUSÉE DU LOUVRE, QUAND LE PALAIS DEVINT MUSÉE

Certainement l’une des institutions consacrées à l’art les plus célèbres au monde, le Louvre et sa pyramide intrigante se dressant au coeur de Paris ne se présentent plus. Demeure de la légendaire Mona Lisa peinte par un certain De Vinci, lieu de conservation des plus grands chefs d’oeuvre de l’Histoire de l’Art, le musée autrefois palais royal, devient d’abord le « Musée central des Arts » suite à la Révolution française, qui par ses revendications fera naitre une institution emblématique connue de part le monde.

LA NATIONAL GALLERY, PROMESSE DE COLLECTIONNEURS

À l’origine du musée londonien et de sa collection se trouvent deux collectionneurs passionnés par l’art européen et britannique, John Julius Angerstein et Sir George Beaumont. Accumulant au fil des ans des trésors de peinture italienne, flamande, mais aussi des créations d’artistes nationaux, ils firent tous deux la promesse de léguer la totalité de leurs collections à la nation. Cependant une condition s’ajoutait à ce don : celle d’offrir un lieu d’exception pour montrer les toiles au public. Aujourd’hui enrichi de nouvelles acquisitions, la National Gallery reste l’un des plus beaux écrins dont les collectionneurs auraient pu rêver.

LA CHAPELLE SIXTINE, UN MUSÉE SACRÉ

Cette « institution » n’est peut-être pas un musée, mais n’en reste pas moins un incontournable des amoureux d’art italien. Logée au coeur du Vatican, à Rome, cette chapelle démesurée et richement décorée recèle de trésors partout où nos yeux se posent. Rénovée et redécorée à la fin du 15ème siècle sur la demande du Pape Sixte IV, la chapelle est encore aujourd’hui l’un des lieux de culte les plus imposants quant à son décor. Les peintres ayant contribué à sa réalisation furent nombreux, de Perugino à Botticelli, en passant par l’incomparable Michel-Ange qui modifia dès 1508 une partie de la décoration sous les ordres du nouveau Pape Jules II.

The Uffizi

1) Le printemps
Cette oeuvre de Botticelli est très certainement la plus célèbre de la Galerie des Offices et l’une des plus emblématiques de la peinture du 15ème siècle. Dans un sous-bois fleuri, neuf personnages survolés par un Cupidon armé de son arc, habitent une toile allégorique ou les symboles et allusions au Néoplatonisme sont nombreux, s’adressant alors à un public érudit. Mais au-delà de sa signification, Le Printemps est une toile poétique où se mêlent avec grâce la nature et l’Homme. Aux pieds des personnages, un tapis de fleurs se déroule dans lequel ont été recensées 190 espèces de plantes différentes typique des floraisons printanières de la région de Florence nous invitant alors à étudier chaque détail de cette peinture remplie de poésie.

2) La Bataille de San Romano
Cette peinture de Paolo Uccello ne constitue que le centre d’un triptyque qu’il réalisa aux alentours de l’an 1438 aujourd’hui dispersé dans trois musées européens. Florence et ses Offices conserve la partie centrale du triptyque, représentant une des scènes de la bataille, où Bernardo della Ciarda est désarçonné et tombe à terre. La scène est chargée, mouvementée, les détails se superposent et s’accumulent, animant la scène par leurs couleurs contrastées, nous obligeant à regarder à deux fois à ces minuties rendues dans un style gothique mêlant l’Histoire au récit merveilleux.

3) La naissance de Vénus
Véritable chef-d’oeuvre de l’Histoire de l’Art, cette toile de Botticelli prend pour point de départ un événement mythologique, qui fera entrer sa représentation de Vénus dans la légende. Devenue une figure de la culture contemporaine, ce visage et ce corps connus de tous ne cessent de fasciner. Dans cette toile à la fois complexe et d’apparence épurée se trouvent une foule de détails que notre regard émerveillé par la figure de Vénus tente de saisir. La mer, mais aussi la représentation du printemps, le souffle du zéphyr, font de cette composition iconique une toile où le détail se fait quête, tenant toute son importance même si notre regard à du mal à quitter le visage de cette Vénus mélancolique qui emprunte les traits de Simonetta Vespucci, le modèle favori de Botticelli qui voyait en elle un idéal féminin sans pareil.

Le Musée d’Orsay

4) Le Cirque
Cette toile s’inscrit dans une série de trois oeuvres où Seurat s’attela à représenter les attractions de la ville moderne, Le Cirque venant conclure ce triptyque. Le peintre parvient par cette toile à créer un parallèle entre la scène représentée et les sensations qu’elle procure : de la bonne humeur, du mouvement, des rires. Les courbes, mais aussi les couleurs vives apportent à cette scène tout son dynamisme, venant non seulement donner une représentation du cirque, mais aussi son effet sur les spectateurs. Sujet populaire de la fin du 19ème siècle, il arrive à son paroxysme dans cette oeuvre où la touche si particulière valorise chaque détail.

5) Les Nymphéas Bleus
C’est une toile qui semble définir l’artiste Claude Monet à la perfection. Cet étang, une source d’inspiration sans pareil pour un homme déterminé à ne pas seulement saisir la réalité, mais son impression. Quoi de plus complexe que de capter sous son pinceau les effets de l’eau qui frémit, des nymphéas qui bougent à son rythme, du vent dans les branches de saules qui se reflètent dans l’étang. Une merveille de l’impressionnisme qui nous prouve la grandeur de ce peintre en constante quête de perfection. Dans cette réalisation emblématique, impossible de ne pas succomber aux détails. Dissimulés dans chaque centimètres carrés de l’oeuvre, ils sont comme une invitation à l’errance, incitant le regard à vagabonder au milieu des branches de saule, des reflets du ciel, et bien évidemment, des nymphéas.

Le Musée du Prado

6) Le Jardin des Délices
Difficile de ne pas céder à l’envie de se perdre dans cette toile énigmatique devenue emblématique de sa période. Le Jardin des Délices est encore aujourd’hui l’objet de fascination de nombreux historiens de l’art qui s’attèlent à décortiquer cette toile complexe et étrange aux mille et uns détails plus étonnants les uns que les autres. Mélange déroutant entre peinture religieuse représentant la décadence de l’Homme suite au péché originel, mais aussi peinture symbolique qui posait les jalons d’une histoire de l’art du futur, le triptyque de l’artiste néerlandais reste un mystère, et c’est certainement notre impossibilité à comprendre ses détails surprenants qui le rend si unique.

The Museum of Modern Art (MoMA)

7) La Nuit Etoilée
Bien plus qu’un simple paysage, cette oeuvre fut pour Vincent van Gogh un aboutissement majeur dans sa carrière d’artiste. Nombre de ses lettres témoignent de son désir de peindre une nuit étoilée, et c’est au mois de mai de l’année 1889 qu’il mettra son projet à exécution. Aux yeux du peintre, ce tableau devait représenter une peinture de paysage des plus exceptionnelles par ses jeux de lumières et de reflets. Il écrivait à sa soeur plusieurs mois avant sa réalisation « Souvent, il me semble que la nuit est encore plus richement décorée que le jour ». Cette toile qui l’avait tant obsédée est aujourd’hui devenue un emblème de sa peinture, une oeuvre où le détail se joue du flou, où les étoiles se reflètent à l’infini et nous invitent au rêve.

8) Le Rêve
Artiste précurseur des mouvement de l’Art Naïf, considéré par certains comme celui qui allait ouvrir la voie au Surréalisme, le Douanier Rousseau nous entraine dans son rêve luxuriant, une de ses toiles les plus célèbres. La végétation dense dans laquelle se perdent fauves, éléphants, plantes étranges et musicien dissimulé dans la jungle, regorgent de détails aussi exotiques qu’esthétiques. La femme, qui n’était autre que Yadwigha, muse de l’artiste, est alors l’origine de cette vision. À une époque où les études de Freud se portent sur le rêve, la muse allongée sur le divan semble ouvrir son esprit aux spectateurs, dévoiler en détails ses désirs et souhaits refoulés. Au-delà de cette interprétation, Le Rêve est avant tout une oeuvre riche et détaillée, qui nous entraine sans peine dans un univers où règne le merveilleux.

Le Musée du Louvre

9) Eté
Faisant partie d’une série de quatre oeuvres intitulées les Quatre Saisons, L’Eté est ici dépeint à travers la figure d’un homme, constituée des fruits et légumes caractéristiques de cette saison. Cette toile résolument moderne pour son temps fut commandée au portraitiste par l’empereur Maximilien II de Habsbourg, et reste aujourd’hui une pièce majeure de l’histoire de l’art, proposant divers degrés de lecture. Si les saisons représentent le temps qui s’écoulent, dans ce cas elles sont aussi le témoignage de l’avancement de l’âge de cet homme, qui voit son visage changer avec les mois qui passent. Cette liaison entre vie humaine et nature est typique de la pensée de la Renaissance, et recèle d’une mosaïque de détails aussi riches que surprenants où la nature morte se mêle au portrait avec une fluidité des plus exceptionnelles.

10) Les Noces de Cana
Maître de la scénographie, des couleurs, et de la modernité, Paul Véronèse révolutionne son époque avec cette toile mêlant sans compromis la vie contemporaine vénitienne et ce célèbre épisode biblique. Scène où le Christ accompli son premier miracle, les Noces de Cana revêtent une signification particulièrement sacrée, mais ici celle-ci se mélange avec fluidité dans une scène résolument profane. Dans les détails nous découvrons les symboles annonçant la Passion du Christ, alors qu’à leurs côtés sont dépeintes des pièces d’argenteries luxueuses typiques du XVIème siècle, tout comme le mobilier qui lui aussi mène à un décalage temporel. Dans cette scène à la construction complexe, les détails se bousculent, entre tâches de couleurs vives, drapés, éléments d’architecture et de décoration, la toile se transforme en véritable mine d’or pour les amoureux du presque imperceptible.

La National Gallery

11) L’Allégorie du Triomphe de Vénus
Toile aujourd’hui connue de tous, l’Allégorie du Triomphe de Vénus fut d’abord destinée à un cadre privé. Commandé par François Ier, le tableau était en effet destiné à n’être vu que par l’entourage princier du souverain, permettant au peintre de jouer sur la dimension érotique et ambiguë aux frontières de la moralité pour l’époque. Oeuvre énigmatique et ayant mis à l’épreuve plus d’un historien de l’art, cette toile où Vénus et Cupidon échangent un baiser dans la plus grande nudité réfère à l’amour, à ses plaisirs et ses souffrances, mais interroge également sur la moralité de ce sentiment. Véritable célébration des péchés charnels, le peintre s’est cependant attelé à conserver une certaine moralité, notamment par la présence des allégories du Temps et de l’Oubli qui s’apprêtent à recouvrir d’un voile le couple.

La Chapelle Sixtine

12) Détail de la Chapelle Sixtine, Adam et Eve
La chapelle Sixtine peinte par Michel-Ange regorge de détails que l’ont ne saurait compter que par centaines. Dans cette mosaïque de fresques aussi nombreuses que spectaculaires, se trouve représentée une étape majeure des textes sacrés, le péché originel d’Adam et Eve, et leur expulsion du Paradis. Dans ce fragment de la chapelle, le regard du sculpteur que Michel-Ange fut avant de ne devenir peintre se fait flagrant. La représentation des muscles, de la chair, des corps dont l’anatomie est presque exagérée pour en faire ressortir la vie nous captive. Représentés avec exactitude dans les moindres détails, ils démontrent la grandeur de cet artiste qui ne se contentait pas seulement d’illustrer les écrits, il leur donnait aussi vie, des plus flagrants aux plus minutieux détails.